ANNONCES ET AVIS DIVERS.
pendant leur séjour ici ils ont établi leur salie de clause sur nes
places publiques. lis soot partis aussi gais qu'iis étaient arrives.
Da 8. S. M. est psrtie'd'Ar.vers le 4 a trois heures du matin
elle est arrivée a Wiilemstadt a huit heures. Après avotr visite les
fortifications de la place et les nouveaux forts qu'on y a ajoutés
S. M. s'èst embarquee et a descendu ia Meuse jusqu's Helvoet-
Siuys 011 elle est arrivée a deux heures après midielle a visite
la pace ,le bassin et les établisseinens ma mi mes de ce port impor
tant. Le vaisseau de guerre D Tromp, de 70 canons, venait d'y
arriver de Rotterdam. ,S. Mo aptès avoir vu évoluer la Hotilie
«le cette station, est venue passer ia nuit dans son yacht mouille
prés de Gorée.
Le 5, au point du jour, S. M. a continué sa route; elle est
arrivée a Dordrecht a 7 heures du matin, sans y être attendue
a fait le tour de la ville et eti a visité les magasins. S. M. a
visité égaiement les trains de la Meuse et du Rhiu qui se cotn-
poseut de plusieurs centaines de milliers dc pieds cubes de bois
en chargetnent pour l'arseual d'Anveis. De retour dans son yacht,
S. M. y a requ le maire, le consei! municipal, le tribunal de
première instance, ie conseil de commerce et les autres autorités
de Dordrecht.
A 2 heures après-tnidiS. M. a continué sa route en canot
et est airivée a Gorcum a 5 heures. Lc prince archi tréaorier
gouverneur general de la Hollande, Ie niaréchal due de Reggio
le general Molitor et d'autres principaux fonctionnaires se trou-
vaient dans cette ville pour y recevoir l'empereur.
En arrivant a Gorcum S. M. a fait aussitöt la visite des for-
tifceations de la place.
S. M. a eté extrèmement satisfaiie de tout ce qu'elle a vu dans la
panic de la Hollande qu'elle a visiiée. Un million a été dépensé
cette année aux fortifications de Wiilemstadt et de Gorée, pour
mettreces positions importantes dans uu état respectable de déiense.
La place d'Heivoet-Sluys est très-iorte et n'exigera aucutie nouvelle
ricpeuse,
S. M. i'iinpératrice après avoir couché a Breda, est arrivée
directement a Gorcum, six heures après midi.
LL. MM., rnaigre ia fatigue, sont trés bien portantes.
Monitsur.
S. Exc. le ministre des cultes vient d'adresser aux archevê-
ques et évéques de l'empire francais uue circulaire par laquelle
lis sont prevenus que S. M. I'a autorisé a donner des secours aux
ecclésiastiques qui auraient été vicairesdesservans ou curés au
moins pendant uue trentaine d'annéeset qui soieiu agés d'au
inoins 80 aus. La somme accordée est de 60,000 fr. Les secours
tie pourront s appliquer qu'a deux, trois ou quatre personnes au
plus, par diocese. S. Exc. démande aux archevèques et évêques,
les norns, prénoms et dates de naissances des persor.nes qui pen-
vent préteudre aux secours dont il est parléVindication de la
nature et de la durée de leurs services celle dc leurs mfitmités
le montant de la pension dont lis peuvent jouir le lieu de leur re
sidence par ordre de canton arrondissement et département.
Ces renseignemens doivent être fournis dans un mois, au plus
tard saus quoi ils deviendraient inutiles.
Les nouvelle» de la Hollande maiquent que ('organisation du
«ulte des juifs est défioitivement arrêtee. Ils seront soumis a six
cousistoires savoir ceux de Rotterdam, d'AmsterdamGrouin-
gue Zwoll Einden et Hambourg. Ces cousistoires dépendront
du consisioire central de Paris. Ou amalgamera les juifs dus
portugais avec le* juifs ailemands dans la Hollande.
La course pour le grand prix de 4000 fr. entre les cbevaux
qui out remporté les prix dans les dépariemens, s'est faite di-
mar.che 6, au Champs-de-Marsen presence de M. le comte
Frochot conteilier-d'état préfet du departement de la Seine.
Le cheval de M. Beaussé a remporté le prix. On assure que
ee cheval a éte vendu 18,000 fr.immédiatement après la course.
Le Moniteur du 6 de Ce mois contient un long rapport du capitaine
Saint-Cricqde la frégate de S. M. la Clorinde. II résulte de ce rapport
cue la Renommèe, frégate commandée par le capitaine Roquebert; la
tiérlide capitaine le Maresquieret la Clorinde, appareillèrent de la
rade de Brest le 2 février dernier, pour se rendre i l'ile de France. Les
dix premiers jours, ces frégates eurent a souffrir une coatinuité de mau-
vais temps qui causa beaucoup dc dommages dans leurs matures. Le 12
févrierla Clorinde rejut orslrc de couler le brick anglais le Summer
chargé de blé se rendant a Lisbonnet le 22, le capitaine Roquebert
commandant la division, fit couier une goelette venant d'Espagne t Jeï4,
la Renommee fit amener un batiment portugais qui était pauvrement chargé
et portait beaucoup de monde; le capitaine le relacha. Le 21 mars, la di
vision prit un brick négrier portugais t chaque frégate se chargea de quelques
nègres, ce qui fut un malheur, car ils communiquèrcnt la petite-vérole
aux équipages. Telles sont les seules prises que firent ces frégates dans une
traversée de 90 jouis. Arrivées devam l'Lle-de-France, elles apprirent que
cette ile était au pouvoir des anglais drpuis prés de cinq mois.
Dans eet état dc choses le capitaine Roquebert décida que les frégates
iraient fane des vivres i. Madagascar. Le 20 mai, étant sous le vent de
I iie aux Prunes elles eurent a soutenïr avec quatre frégates et un brick
•nuemi, un engagement qui fut d'abord intenrompu pendant la nuit; au
milieu de J'obscurité la Clorinde se trouva coupee de La Renommee et
de la Néréide Ie 21 et le 22 le capitaine Saint-Cricq chercha i> se rap-
procher des autres frégates de la division, mais n'ayant pu réussir dans
•ette entreprisea cause de la rencontre des ennemis qui s'opposaient d
sou passage, il se décida a revenir en France, esperant de pouvoir faire
des prises qui lui donnassent des vivres et lui fissent connaitrc l'apparition
des '.legates qu'il chcrchaitsur quelque partie de la raer des Indes. Ces
dernieres esperances ne furent point réaüsées. Aprés avoir relaché a l'ile
Diego Garcia U doubla, le i.er apiit, le cap de Bonne-Espérance lexj,
il prit un brick portugaisa bord duquel il trouva des vivres pour onze
jours ce secours lui vin: fort 4 propos dans la détresse oü il se trouva»
lï 4 septembie, il s'empara d'un paquebot anglais, oU il trouva vingt et
quelques sacs da biscuit et quelques salaisonsle défaut d'eau l'empècba
de oé'rmre ce batiment, qui portait trente hommes; il passa un cartel
d'échange et le relacha apres avoir fait jeter ses douze canons a la raer.
Le '8 a tomba sur le sloop anglais Narryaliant Terre - Neuve, et
l'envoya a Mjilère.
Le 24 septembre n'éiant plus qu'a dix licues de la Chaussée-des-Saints
la Clorinde rsuconna un vaisseau anglais qui uaviga pour lui col.pgr lo
passage du Raz; mais sans se déconcerter, Ie eapifaiflé Saint-Cricq «na»
dans le Raz au plus fort de la pluie le vaisseau ennemi donna en mèrne-
temps dans la passé; il ventait gros frais ce vaisseau était chargé de
voileset il fut dématé de son grand mat de hune et de son grand mat
de perroquetoblige alors de prendre ie large, il 11e gêna plus ia Clorinde
qui bientöt mouilla dans la rade de Brest, après avoir passé Touhnguet.
Par un décret imperial daté de Compiègne, le 16 septembre 1811 ,Tes
batimens ou étabbssemens mibtaires qui apparüenent aux communes sont
et demeurent places 1,® sous l'administration du ministre de l'iutérteur dans
tout ce qui tient aux travaux et dépenses a la conservation des immeubles
et du mobilier a l'exercice des droits et a 1'accomplisseinent des obli
gations des communes; 2." sous l'administration du ministre de ia guerre
dans tout ce qui tient au logement et service des troupesau service et
a la police militaire.
Chaque année, le maire le commandant du génie et le commissaïre des
guerres feront ensemble la visite des batiméns ou établissemeus mibtaires
et constateront dans un procés-verbal les reparations et ïemplacemens né
cessaires. Chaque année il sera' alloué dans le l>ud;et de la commune une
somme destinée a faire face aux depenses indiquées dans l'articie piecédent.
Les portiers-concierges seront choisis a t'avemr par le maire, paimi les
mibtaires en relraite sachant lire et écrire ces nominations seront sou-
mises a i'approbaiion du préfet.
Les communes seront tenues d'entretenir les batimens nonoccupés, ou
employés a leur service dans le meilleur état de reparation locative
de les tnainlenir dans leur distribution première de sorte qu'iis puissent
toujuurs ètre rendus immédiatement au logement ou au service des Uoupes.
Braxellesle 9 octobro. On assure que S. M. reinpereur après
avoir termitté son voyage en Hollande reviendra par la Guehlre
et qu'il s'arrètera quelques jours a Bruxelles avaot de se rendre
a Parts.
G'-indle 11 ectobre. On nous mande tl'Utricht que LL. MM.
l'empereur et i'imperatrice out fait leur eunée soiennelle dans
cette ville, le 6 de ce mois, a quaire heures (In l'après tnidi
aux cris intije lois répélés de riff l'empereur! i'iye limpèratrice
i'ife le roi de Rome Les troupes de toutes urines qui bordaiënt
la route, leur superbe tenue la loule considerable de spectateura
de tout age et,de tout sexe qui se pressait Sur les pas de LL.
MM., les acclamations que leur presence inspiraittout ce!a
rloiinait a cette auguste cérémonie un air imposant et majesipeux
c etast une pompe triomphale dont 00 11'avail aucouu idee-dans
ce pays. On 11e sait pas encore ji LL. MM, leront quelque séjour
i Utrecht. Eu partaai tie cette ville pour se rendre st Ani -terdatn
elles traverseront les beaux villages de Maarsen <le Lootten ie
lort de Niwer-Sluyset elles feront leur entree dans ia capitale
de la Holhmde par la route de Muiden.
NOUVELLES DE COMMKRC E.
Triestele ty septembre. II nous arrive prt-sque joutnellemeut des trans
ports de coton du Levantqui viennent ditcctement de la Macédoine par
la nouvelle route commerciale de ia Bosnië. D'autres uansports de pareillcs
ir.arrhandises sont encore attendus vers la fin de ce mois êt dans le
courant d'octcbre prochain. Les dlfficultés du transport ont été vaiucues;
le passage qui en présents» !e plus a sttrraomer ett celui des montagues
de la Bosnië. On y charge les co'tons sur des cbevaux, oa les fait
passer de cette manière a travers ces montagnes on les recharge ensuite
sur des vcitures, qui k-s transportent par Luybuch a Trieste, d'oü elles
sont expédiées pour 1'Italie.
Parisle 7 oclobre, Voici les variations furvenues a la bourfe de ce jour
fr. c.
8 30
8 50
8 30
8 10
9
8 50
8 20
fr. c. a
Cafésle kil.
Bourbon
Martinique Guad,
Démérary
Saint-Domingue.
Cours des Ejjets publics du S oclobre.
Cinq p. cent. J. du 22 fepr. tSii
Sl f. 25 c. 20 c. 2; c. 20 c. 2( c. 81 f.20 c.
du 22 mars tSl2, f. c.
Rcfc.iptions pour rachat de reates fon-
ctcres
Refcriptions non réciamées dans les
départemens
Aélions de ia Banque de France,
1250 f.
Empr. de Saxe 6 p. c;a jouis. du i.erjjuin! Auguils
Aéhons der. ponts 840 f.
AiliortJ Jabach
fr. c. a fr. c.
Colonies espagnoles S 10 8 20
Java8 10 8 20
PotaiTes les 100 kil,
Amérique175 180
Eau-de-vie 376 l'hecl. 140
Changes.
30 jours
0 jourso
Amilerdam
57
cour.
57 5/3
57 7/8
Hambourg
188 1/2
187 171
Madrid eff.
14 f. 30 C.
Lisbonnne,
Gêaes e iF..
471 C.
467 c.
Livourne.
508 c.
504/c.
Bale
2 p.
2 172 p.
Augufle
251 C.
St. Pétersb.
Prix courant das ituiias at. gramas grassesa Lille
Grair.es,
Co'uat nouveau
Lin
(Eillette bianche.
Camelinc
Chanvre
Huiie a quinquets.
Idem a réverbéres.
Hectolitres
Hect, (Vhuile.
f. c. i, c,
i. c. f. c.
22 50
83
22 23
93
20
81 50
20 50
77 JO 78
14 ij
98
c)Q tr. 11 c.
1$ 9 aclobre.
Toitrteauss
f. c.
13
29
14
11
12
On debite che{ D.c HoudinCacalogne/lraetechc[ F. J. Bogaert - de-
Clercqrue Bajjed Gand imprimeurs -propriétaires de cette feuillc Mémoire
fur l'origine des Beiges, préienté a i'Liftitut de Hollande, par M. Jean-
Jofeph Raepfaet, membrc de diverfes fociétés littératres a la fuite tie
fa nomination de mcmbre cortefpondant de cet lr.ftitut, en 1810. Prix2fr.
2fr. 50 cent, franc de port par la pofie.
Manueidu Notaire ou mftruflion par demandes 8c réponfes fur les con-
tr3ts, donations, teftantens &c. nouvelle edition, avril iSticonfidcrablt-
ment auementée fuivie des lois fur le Notanat fur PEnregiJirementavec
un tableau des droits d'enreftftraneni qui doivent être perfus par acle dc 20 juf.
qua 30,000 francs par A. Joux notaire a Agen. Piix 6 francs 50 cent.
yente par autorité de justice.
T.'h'.i'ffier Pxfvke ViEsutRT vencirü par laifie-exécution te au eomp-
tant, le lundi 14 oétobre 1811, a neuf heures du matin, par autorilation
du tribunal civil, devant la porte 8c maifon du faifitue des Apötres i
Gand, une partie de meubles effets, coniiftaut en atmoiresbureau,
plano chaifes autres objetsen outre, lts uftenfiles d'uue braff- tie
confiftant en chzudières, fourneaux cuves de mat'ère, bacs a reftoidir,
tonneaux une grande quactité de charbons de houtllebois piéparé
poup. ia conftruéiion des tonneauxchariotscharrcttes auttes óbjet»
trop longs a detainer.