JOURNAL DU DEPARTEMENT Df L'ESCAUT ET ANNONCES. \v 8k. Lundi 30 Septembre ï8ii. V •UsVa» ESPAGNE. Ccrdoue U 7 aout. Le 5o juiilet M. Dhaubersartmajor du i7-e de dragons commandant une colonne mobile rencontra one bande d'insurgés conduits par un nomine IVIuriilo qui ne i'eut pas pluiöt aper^ue, qu'il s'enfuit précipitamment sur la rive droite de la G.adiana laissant sur la rive gauche prés de 200 hommes de cavalerie. M. Dhauberssétqui n'avait avec lui que 70 dragons atiaqua de suite ce detachementetmalgré i'infériorité du nombre Pit inordre la poussière a 20 brigands, et en prit 14. Les autres tie d '-ent leur salut qu'a la légèreté de leurs chevattx. Seville, le 13 aout. Quelques tosurgés entrèrent, il y a pen de jours a Huelva et exigèrent qu'nn leur montrat 1'iuventaire des égiises. 1U s'einparèrent de toute fargenterie et d'une Sainte Vierge 11e iaissant pas inètne le nombre des calices nécessaires au service tlivin dans une paruisse ou l'on dit chaque jour au moins quaiante messes. DANEMARCK. CcpenhagueU 14 septembre. On mande d'Ahona en date du 11 que le comte de Gottorp f Gustave-Adolphe est arrivé en cette vilie, et qu'il est descendu a l'hótel de Franconie. On brick enuemi a péri corps et biens sur la cöte occidentale du Jutland, pendant la dernière tempêtè. Le nombre des personnes arrêtées a Stockholm coinme accusées d'avoir pris part au meurtre cornmis sur ia personne du comte de Fersen se iiioute maintenant a G3 on n'en a interrogé jusqu'it present que 18; un jugement de la cour royale a condatnné le marchaud Lénian a recevoir 80 coups de verges et a un aa de prison. Ce miserable s'etait inontré un des chefs les plus turbnlens «t avait harangue ia populace en l'excitant ce crime un assassin convaiucu d'avoir porté un coup mortel au malheureux comte, est poni de mort. D'après un ordre de S. M. les pavilions d'OldenbourgPa- petnbourg et Kniphausen ue seront plus recounus daus les pa rages danois. A U T R I C H E. Viennele 14 septembre. Il perce deja dans le public quelque chose de ce qui se passé dans I-intérieur des états de Hongrie et nóus savons qoe plusieurs tléputés de la diète, trés disposée d'ailleurs a seconder les intentions du gouvernement relatives aux financesinsistent cependant pour qu'on e'occupe avant tout de plusieurs objets qui ont été souvent reproduits et discutés, et sur ïesquels it n'a jamais été pris de resolution. Par exetnple ces ruoiftnt- de Is Jiète démaudent liberté de commerce pleine et entiére entre le royauine de Hongrie n it, autres parties de l'empire d'Autrichf'par conséquent suppression des dioiis onéreux qui gênent l'eutrée cr la sortie de» marchan» dises, et la liberté qu'on réclame. La plupart des deputes out ordre, dan» leurs instructions de s'occuper de eet objet. On croit que le plan du gouverneineut est d'écarterpour le moment ces questions-la. Quelques personnes pensent mêrne que la diète pour rait biet» être dissoute, lorsque les décrets relatifs aux finances aurom été rendus e'est ce que veulent prévenir les deputesen trattaut d'abord les objets qui y sont étrangers. Au reste, on est bicn loin de vouloit s'opposer au voeu du gouvernement sur la restauration des tiuances. Un autre point auquel tiennent beauconp les députés est re- latii aux resolutions des diètes hongroises qui ont précédé celle ci et qui n'ont pas encore reyu une approbaiion formelle de S. M. Ou désirerait, pour procéder par ordre, qu'elles fussent mises sous les yecx de l'empereur, et qu'il vouiut bien y donner sa sanction suivant las formes accoutumées. Du ïG. Nous n'avons rieti appris de nouveau sur ce qui se passe en Turquie. L'attention publique est ftsée sur la diète de Hongrie, On dit aujourd'hui que la plupart des propositions reyales «ont déja adoptees daus les detlx chatiibres et qu'il y aura sous peu ur.e séance générale. B A V I R E. Munich le i5 septembre. S. Mle roi a ordonné ia restitution aux propriéiaires de toutes les marchandises qui lors de la saisie de Ia marchandise anglaise a Augsbourg avaient été mises en dépót ccinme étant d'origine douteuse a l'hótel-de-ville d'Augs- bourg. Les propriéttiires de ces objets ont prouvé qu'elles pro- veuaient des labriques allemandes, fran^aises et suisses, et c'est Ce qui a motive leur restitution. GRAND-DUCHÉ DE FRANCFORT. Francfortle 21 septembre. Plusieurs négociaus avaient l'inten- tion de faire de grands achats en denrées colouiales dans les Ventes qui ont eu lieu successivemem dans les diverses viiles de la rive gauche du Rhin mais les prix de ces objets out été tellement élevés, qu'il a été impossible a tous ces spécuiateurs d'eu faire des acquisitions. PROVINCES ILLYRIENNES. Leybach le 10 septembre. Nóus ressentons déja ici les avantages dc la niuTClh," cl'.- -• - décret» de S. (VII. et R. ont donnés au commerce des colons du Levant Dé Frequens trans ports de ce» cotons traverseot les provinces illyriennes en sortant de Bosnië. Hier il en est arrivé de Kostainitza deux convois, composes Bun de cinq chariots, l'autre de huit. ANGLE T ERR E. Londresle 17 septembre. Une dépêche dont nous allons donner tin cxiran est arrives au bureau du comte de Liverpool, siressae a sa seigneurie par le lord Wellington, datée de F'ueme-Guina'ldo le 5i aout. L'ennetm n'a fait ancun mouvement important depuis le rapport que )'ai fait a votre seigueurie en date du 14. Un de se» de tachement, compose de 2200 hommes d'infanterie et de cavalerie, aiiiva dans la soiree de ce jour a Gatavillage situé sur le cóté meridional dc la chains de inontagues qui separe la Castifie da l'Rsiramadure ct Ie iendemain tl surpru un piquet de dragons posté a Saint-lVJarun de Trebejo, comuiandé par ie lieutenant Wood, qui (ut lait piisonnier avec dix hommes, n Du 20. Sur Ie tapport fait aux cnriès d'Espagne qu'un grand nombre de batimens anglais se disposaient a se rend e directement des ports de la Grande-Brelagne dans les colonies e pagnolës da l'Ainérique méri- ionale eet objet a été demièrement soumis a la discussion sur la motion tie Iéga'i,er ie commerce par un déeret du gouvernement. Cette di.cussion a été très-animée et a duré long-temps. Toutes les riemandes des anglais y ont été presentees sous le point de vue le plus liberal mais enfin la politique des espagnols a prévalu, et lu mesure a eté rejetée a une grande major'ité. Gn dit que les (ran^ais s'occupent sérieuseinect des préparatifs du »iège de Valence. D'après une leitre de Cadix du 16 aout, la défaite de Blake a a été complete, et 011 cratnt beaucoup que ie beau port de Car- thagéne ne tombe au pOuvoir de l'ennetni. Les pamphlets qu'on distribue a Cadix contre le gouvernement britannique sont devenus si frequens que M. Henri Wellesley ministre d'Angletetre a cru devoir s'en plaindre par una note remise a Don Eusebio de. Barduyi y Aiara premier secretaire d'etat. Dtt 18. Une nouvelle malle de Cadix est arrivée hier avec des lettres et des journaux jusqu'au i.«r septembre. Nous sommes lucltés de dite que l'objet le plus important qu'il» contiennent est ie recti olficiel de la defaite de l'armée de iVIurcie. Nous allona cotninnniquer a uos lecteurs l'extrait suivant du Conciso du 3o aoüt relatil a cene tnaiheuretise affaire. Marcis, D 17 aout. Toute l'armée ést arrivée ici elle est en pleine retraite. Le 9 le ntaréchal Souft nous attaqua avec 800a hommes sur deux differens points l'un fut défendu pendant quelque temps avec bravoure par le general Freire tnais it l'autre nous ne pdmes pas tenir un seui instant, paree que la division Quadra forte de 6000 hommes et cooo hommes de troupes de l'expédi- tion ne s'y trouvèrent pas malgré les ordres positiis qu'ila avaient rejus. La ligue lut aussitót rompue en eet endroit, et Ie» »si>aonols, les gardes walonnes, les régimens de la Patrie et le» chasseur» om süjfieri hamblciTient leur perte s'est accrue p«r I'absence de in cavalerie et de i'at tillerie qui étaient avec Quadra. Ou doit les. plus grands éloges ao general Fietre, pour Ia retraite qu'il a fane pendant trtme - sept lieues. L'enttemi est a trois heues de l'autre cöté de Lorca. Plu ieurs leitre.» qu'on a revues it Cadix de l'armée battue con- (t'rineni ce reen. Le Conciso s'écrie a se sujet Q.iel genre de supplice sera destine a ce miserable (j le general Quadra) pour tuut le sang qui a été répa»du par «a faute N'expiera-t-il pas ce crime eu Buissant son intume existence par la mort la plua crueile On a reju ce matiu des dépêches de lord Wellington leur conteuu n'a pas transpire. Le due d'Yórck s'est rendu chez le prince régeni pour les lui qommuuiquerce qui fait croire qu'elles tont importantes. Une chaloupe anglaise qui avait dtt-on 12,000 guinées a bord, eté jeiees sur les pleins pat le cutter le Decoy qui lui a tué sept hommes et blessé uu. Tout eet argent a eie jete dans la mer. Ou a pris ausst une galère qui etatt employee a l'exporlation du numéraitc. EMPIRE FRANCAIS. Cuxhaven le 19 septembre. Ou a trouvé sur des héligolandais qui out tait nautragc veis ('embouchure du V/eser et qui ont te amene iet comute prisonniers ile guerre des exemplatres d'oil journal anglai-le Courrierqu'ils etaient probablement chargés d'introdiiire sur le continent par des ntuyens quelconques. Ce journal, sous son propre 110111 011 sous celui du ministère, dont il est ie servile orgaoe, engage les pêcheurs hollandais et ■Uemands a émigrer pour s'établir eu Angleterre, ou, dit-il plusieurs emigres setnblables sont déja arrivés et ont fait fortune en exerjant leur paisible industrie. Uneaussi méprisable manoeuvre pour seduire les habiians des cótes du continent prouve compld- tement l'ambarras ou se troove 1'amirAutc anglaise pour équiper les nombreuses flottes dont le maiutien est nécessaire a sou sys- tême ue tyrannie maritime. La population de l'Angleterre ne saurait suffire a des arme- mens aussi vastes. Voila pourquoi il a d'abord fallu violer la neutraliié des américains et enlever les matelots de cette nation indépeodaote cumme s'ils étaient de viis esclaves A présent l'Aménque, sensible a la voix de l'honneur, n'est plus Htsposee a tolérer un abus aussi criant- Alors, la tres haute amirauté essaie 11 attirèr »ui les cr uges bi i nin»ique, Jo» pêcheurs hollundai» er aUemands pour exercer tout de suite sur eux ceile affreuse presst ue matelots qui est la bonte de l'Angleterre et d'un siècle civilise. Mais ces insinuations perfides, qui peut-être ont eu lieu sur plusieurs points de la cóte svpteutrtouale de l'empire n'ont ren contré partout que le mépris; une recherche ext.cte et officielie a prouvé que depuis plusieurs moi» aucuo pichenr, auuua habitant

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Middelburgsche Courant | 1811 | | pagina 1