TE DANE MARC K. CopenJiagutle 16 aoüt. U11 décret royal, date d'hier ordonne qu'a l'avemr certains droits de douane ei de lanaus nc pourront être acqnittés qu'eu espèces, monnaie des duchés de Sleswig et de Hnlsteii) Ou en argent courant danois a raison de six ecus pour un écu en espèce. Uu capitaine venaivt du nord rapporte qu'il a vu dans les environ» tie Gothenbourg un convoi ennetni d'environ 5oo voiles, et a hottest de l'lle d'Anholt un autre convoi Fort de 200 voiles. Ce dernier a passe' le Grand Belt le i5 de ce mois. II était escorte dr huit vnis»eatix de guerre, dont quatre de ligne. Un coisjire a conduit dans ce port un brj'ck qu'il arait amariné sou» i üe de Hvéen. II e»t cliatgé de café, de aucre, de poivre de coton et bois de teinture. 1' II U S S E. Berlinle 14 aoüt. II a éte publié le 14 mai et rati fie depuis, tine convention d'après laquelle la ligne de demarcation entre les deux royaumes de Prusse et de Westphalie a été fixée par les deux bautes parties coiuractantes. A U T R I C H E. l''ienne le i3 aoüt- Le cours de change sur Augsbourg a été coté dans la liste de la bourse d'hier a 291. Cependant la plupart des affiires ont été faites a 276 et 278. A la fin de ia bourse, il y avait encore de l'argeut et du papier de reste. Ou dii positivement que M. le comte de Wallis accompagnera S. M. I. a Ia prochaine diète de Presbourg. A N G L T E R R E. Lendresle 20 aoüt. L'article suivant est extrpit d'une proclama tion aux babitans du Chili publiée a Buenos Ayres et retmprimée dans le dernier numéro de la gazette el Espagnol. Nous l'itisérous iet corn me pouvant doniier de grands éclaircissemens sur Pétat des afiaires politiques dans l'Atnérique e-pagnole ot'i uue dispo sition a.sez générale a »e declarer indépendante de la mère- patrie, jiouvait seult empêcher de regarder la publicaiion de cette pièce tamme uue mesure impiudente Qu'il est doux pour un coeur élevé dans la liaiue du despo tisme de voir son pays sortir d'un profond et horiteux assuu- jussement dans lequel il était menace d-e rester, et faire des jirogrè» inaiieiidiis vers la liberie ce don précieux après lequel loute ame noble aspire, cette principale source de la gloire et du boulteur des nations, qui produit les grands homilies et ies graudes actions, les vertus sociale», l'iudustrie la force et la 1 itliesse dun état. Jadis la GrèceVenise et la Hollande parvin- rtot par la liberie au faite de la gloirede la puissance et du Loubeur dout elles out joui. n Habitans du Chilile cours des évéuetnens vous a appelés a partager Ce bonheur si desirable! Notre ancien gouvernement est retourné dans le néant d'ou il etait sorti par le crime et l inrainie. La supériorité qu'il a tnontrée dans ses actes d'injustice avait inis nos provinces sous son joug et e'est la supériorité de conliaissauces et de pouvoirs qui les a délivrées de l'oppression. Le gouvernement actuel o'Espsgne a accompli ce que 1'infamie avec laquelle Ie» affaires de la monarchie étaient conduites depuis tant de siècles, avail prépare. Les aristoctatesquisans consul ter nos inclinations, prétendaient soutenir la cause de Ferdinand I'ont au contraire honteusetnent trahie lui out ate toute 1'auto- nte legitime, I'ont chargé du mépris public et ont usurpé la souveraineté qu'ils aftéetaient de protéger. Le miserable reste d'un people dans un état de dépendance couinie le nótre que sa situation locale ou la politique du conquérant avait jusqu'ici exempté de la ruin e générale ce reste méprisable qui est a plus de óooo mi lies de nous, a cependant manifesté le désir témé- ratre mat» vain, de nous gouverner, de continuer l'exercice de cette tyrannicet de nous imposer l'obéissance a ce sceptre qui est tombé ttss mains xaibles des Bourbons par leur imprudence et leur incöpacite. Quel que soit Ie désir ou l'attente des nations votre egard ne soyez plus esclaves. Aucune puissance 11e peut vous asservir contre voire gré. V en a -1 - il utie qui ait reju du eiel ce privilege n Le» hommes sont égaux par la nature et ce n'est qu'en verm ct'un traité libre et spontane qu'un homitie ou plusieurs homnes peovent exercer Sur nous une autorite legitime et juste. JVIais il n'extste pas un pareil traité dans nos annates. Nos aoeetres out genii -Otis le joug d'un gouvernement arbitraire dom Ie centre placé a une distance immense, bien loin de porter remède a leur» ma< 1, les connaissait menie a peine, et s'inquiétait lort peu qu'ils jouissem des avantages qu'uii sol riche tt fertile leur aurüit autrenietu procure?» lis levaient vers Ie ciel leurs yeux baignés de larmes et le priaiem d accorder a leurs eulans ces droits sacrés qtii leur avaient vte enlevés d'une manière si attoce. Chi rchons mainienaiu a uou» former une idéé claire de l'état actuel des afiaires. Un grand noiubre de provinces dispersées 9a et la sur l'ancien et le nouveau monde formaient ce qu'ou appelait la monarchie espagnoie elies étaient touies reünies et sujetres a ell Iiiènie souverain qui les conservait par la fot ce de» armé La nature n'avait acCordé aucuue d'elles le droit de les gouverner t t de les lorcer a rester Constammeiit reünies au contraire cette menie nature les avait séparées. Ceci c»t m,e vérité géogruphique que la situation seule dq 1 J 1stt it Ms /te vPff fs fy srtrr) 't I Chili suflit pour retidre palpable cette va.ie contrée est en état rle subsister dans une indépendance absolueelie possède dans son pro fire sol, et sur toute sou étendue non-seulenient touies les choses nécessaires a la vie mai» tout ce qui peut flatter les sens elle peut laire un commerce ayantageux de ses ports avec presque toutes les nations de la terre. Ses habitans sont robustes et capable» de cultiver ses fertiles ptaiues d'exploiter ses mines de naviguer et de s'adonner a toutes les branches d'industrie ec elle a dans son sein des génies qui ont assez de profondeur et de sagacité pour réussir dans tousles arts et les sciences auxquela ils voudront se livrer. Environnée conimt elle l'est pour ainsi dire, par one muraille séparée des autres nations par une chaïne de montagires élevéescouvertes d'une neige éternèlle, par un desert immense ei par l'Océan pacifique n'était - ce pas une absurdité contraire a l'ordre naturel de» choies qu'elle dépendtt a une si grande distance, d'un gouvernement arbitraire, d'un ministère vénal et corrompu de lois obscures et injustes et des decisions partiales d'ambitieux aristocrate»? u Ce systême ruineux et degradant de dépendance était-il done nécessaire pour parveuir au grand but de la civilisation humaine et poui> nous défendre contre toute attaque étrangère Ne savons- nous pas au contraire que toutes Ie» fois que les provinces amé- ricaines ont été attaquées elles ont repousse l'ennemi sans avoir eu aucun secours de ia mèrepatrie? n E11 nous séparaut, nous nous placeriotis done dans urie si tuation qui nous mettrait a même tie joutr d'une paix proloode, ou de déjouer tous les desseins de l'atnbition eu suppo aut même qu'un nouveau Cesar voulut laire u»age eu Europe de tout son pouvoir et de toutes les ressources d i continent, ou même qu'un conquérant parvint a s'établir en Anurique par une suite d'évé- netnens que nous ne pouvons prévoir. Peuple du Chili il e»t écrit dans Ie iivre éternel des destinées que vous serez indépendant et beureuxque vous atirez ainsi que les autres nations tie la terre, une epoque de grandeur et de splendeur que vous occuperez une place illustre dans les annales du genre hurnainet qu'il viendra tin temps oil la postérité pariera de la puissance de la république du Chili et de la tnajesté du peuple du Chili. L accomplissement de ces esperances flatteuses dépend de la sagesse de vos représentans au congres national ou plutót du choix que vous lerez dans ia province, de personnes en état de n aintenir la constitution et les lois, et de donner a l'état une vigueur et une prospérité permanentes. EMPIRE FRANCAIS. le 18 aoüt. L'escadre anglaise occupe toujours le de ia bate,-hors de la portee des batteries; elle te compose de dix huit vaisseaux et de deux frégates savoir qua- toize vaisseaux au mouillage, U11 quins>ème croise en dehors de ia grande passe et trois a diverses distances a vue. Le 14 le vice-amiral Emeriau fit appareiller cioq vaisseaux et qüelques Irégates sous les ordres du coutre-amiral Baudio qui ne reutrèrent qu'a la nuit après avoir évolué toute la journée, et tenu fort au large les batimens d'observation de l'ennemi. Le >5, l'ennemi n'ayant point fait de mouvement, l'escadre de l'einpereur a célebré en rade la fète de S. M. Le 16 le vive-amiral a mis sous voiles avec trois va seaux a trois poms deux de 80 et sept de 74 et plusieurs frégates il a protégé la navigation de la cöte, et après avoir mis en sureté les batimens francais qui fsisaiem diverse» routes, il s'est porté avec toute l'escadre a l'entrée de la petite passe des ties d'Hyères par un vent frais de la partie tie l'est II est reste' ainsi én p ésence de l'escadre ennemie toute la journée Ce!le-ci n'a temt sous voiles que trois vaisseaux et quelque» Irégates qui out fait leurs manoeuvres ordioaites d'observation. 11 v ères mouillage Pa/is, le 27 aoüt. Dimancbe 20 la route de Paris a Trianon etatt couverte d'un nombre immense de vniti res et de geus de pted. Ou y flpercevait pêle-mèle les carros»es le» plus maguifiq»es et les équipages les plus modeste». To. s les tangs étaient con- fondus la cour, la bourgeoisie, le peuple, aoimés par les inêmes sentimens se précipitaient vers le sejour enchatité ou devait se célebrer la fète d'une souveraine bien-aimée. Tout Paris sémblait êtiedans Versaillesles maisons particuliere» tt'e pouvaieot contenir la foule qui arrivailde toute part le pare était iuondé d'une mul- liiude de personnes de tout sexe et de tuut iige et par-tout l'image de Ia joie et du bonheur brillait sur les visages. Les grandes eaux ont joué a six hemes e'est dans ce moment que LL. MM. out paru dans Ies jardios elies eo ont fait Ie tour au milieu des plus vives acclamations. De grands préparatifs avaient été fails depuis quatre ou cinq jours dans les jardins délicieux de Trianon; mats, avam-hier le ciel avait été oragéux toute ia matinee et a trois heures tint, pluie ahondante fit craindre que Ia beaUié de la soiree ne répondit point aux espérances qu'on avait conjues. Ileureusementce qu'ón avait redouté comnie un contre-temps pour Ia lête n'a servi qu'a l'embellir encore il n'est tombé de pluie que ce q .'il en fallait pour rafraichir uo air brulant et puur faire disparaure uue poussière incommode. A six fieures le soleil avail reparu et 1 été n'a pas eu de soiree plus douce ét plus agréabie. uierous point de retracer toutes les scènes d'enchan- JsEjgftnt succédées i'imagination Ia plus rintte pourran pet^ s'^t>^!i»^une>d^e et nous pouvons assurer qo^ jamais

Krantenbank Zeeland

Middelburgsche Courant | 1811 | | pagina 1