JOURNAL DU
D E S BOUCHES t) E L'ESCAUT.
K
,v3 Wo. m
•111*
~,,r, y~;w
zSaRl
Jeudi h 4 Juillet 1811.
u
u
IJ
wurtemburg.
angleterre.
DENEMARKEN.
Sr.
ÏM.
T AVIS.
Il résulte dn changement de format de ce Journal que Je prix des annonces est
de 5 au lieu de 6 sols argent d'hollande par ligne.
Ces annonces devront^éSormais être adressées -X iTmprimerie du Journal dans
la macinée de la veille de'la distribution celies qui parviendraient plus tard ne
pourront être inserées que dans le numero suivant.
Veuve J. ABRAHAMS FILS.
B E R I G T.
Uit hoofde der verandering van formaat van dit Journaalis de prijs der advef
tentien gefield op 5 fluivers de regel, in plaats van <5 fhiivers.
De advertentien zullen voortaan daags vóór den dag der uitgave van het Jour
naal en wel vóór 12 uren des middags, moeten worden bezorgd, alzoo dezelvê
na dien tijd niet aan in een volgend No. zullen kunnen worden geïufereerd.
Weduwe J. ABRAHAMS ZONEN.
U 11
I
E.
CONSTANTINOPLE le 12 malVcJcï des détails plus étendus que
ceux qu'on a publiés jusqu'X présent sur le massacre des beys et des
mameiucks en Egypte:
Mebemed-Aly-pachagouverneur de l'Egypte, après avoir fait X Alexandria
et it Suez ses dispositions pour une expédition contre les Wéchabites, revinc'
au Caire le dimanche 24 février. Les troupes descinées X marcher contre les
Wéchabites et commandées par son propre fils, requren: l'ordre de se tenir pré
tes X marcher le rer mars et X camper devarit la ville. Toutes les autorités
et les corps de troupes furent mandés au chXteau pou- accompagner avec plus
de pompe le fils dn gouverneur, et s'y retidirent X l'hetre indiquée. Saleb-aga,
chef des Arnauces, avait Ia direction de cette cérémonie. II fit défiler d'abord
les délis, espèce de cavalerie légere, qu'il suivic; tou: les beys venaient après
lui. Un corps d'Arnautes, infanterie, fermait Ia marcie. Lorsqu'on descend
du chXteauil faut passer une rue étroite et assez bngue. A psines les de.
lis étaient-ils sortis, que les portes de la citadelle fuent fermées. Saleb-aga
se retourna contre les beyset fit faire sur eux ur feu terrible la mêrne
chose ent lien de Ia part des troupes qui Les suivaieit. Les beys et marot."
lucks, surpris et resserrés, ne purent opposer de résfitance, et furent presque
tons massacrés. Le petit nombre de ceux qui restaient, espéraient se sauver
en se rendant a discrétionmais ils furent également pillés et hachésde sor-
te que de tous ceux qui s'étaient trouvés au cbXtesuet dont on porte te
nombre X environ 500, il n'en échappa pas un seul,
Le premier acte de Cette tragédie terminé, diffié-ens corns de troupes re-
gurenc l'ordre de desceadre dans la ville pour y cliercher ceux qui 11e s'étaient
point rendus X Ia citadelle, les massacrer et piller leurs maisons: ce qui fut
cxécticé sur-le-champ. Le pillage et le massacre durèrent jusqu'au lendemain
ct il n'est pas vraisemblable qu'un seul bey ait pu échapper, vu que les
gardes placées aux portes avaient l'ordre de n'en p-s laisser passer. Quelques-
uns de ceux qui étaient dans les villages qui leur appartenaient se sont dis-
persésmais le même sort les attendcar la veille de cette scène sanglance
on avait envoyé du Caire, X tous les commandans de la campagne, l'ordre de
les traiter de la même manïère. Plusieurs mameiucks avaient espéré étre en
süieté en se retirant ches les plus drsti^ués des partisans du gouverneur;
mais ils furent conduits X la citadelle et déeapké. sus -ia-dump.
„Le butin fait par les troupes pendant ces deux jours es: incalculable. Tou-
te la familie d'Elfi-bey a succombé. Schahin-bey a été tué un des premiers.
Marsuk-bey, ainsi que le fils de Brabim-bey-le-grand, a été massacré celui-ci
avaic été envoyé au Caire par sou pèrecomme otage.
Oil porte Ia totalité des beys qui ont été tués X vingc-cinq, tous jeu-
nes gens et remplis de bravoure.
„La recherche des beys et le pillage de letirs maisons durèrent plusieurs
jours. On en trouva encore quelques-unspartie au Caire, parcie X la cam
pagne; ils furent tous décapités. Un certain Amed-bey-Elfi et le trésO'. de
Schain-bey, qui se trouvaient avec plusieurs autres mameluks dans leu.s -
pagneis, avaient été informées de eet événement avant que l'ordre du gouw.
reur füt arrivé anx commarsdans des provinces; il9 se sont retires dans
Haure-Egypte, et ont amené avec eux tous les mameluks qui se trcuvat..-
sur leur rout», et dont Ie nombre peut monter X quelques centaines.
Mehemed-Ali-pacha se trouve depuis le 13 mars X Giza, afin de héter
la marche de sa cavalerie conté les beys dans la Haute-Egypte. On cro.c
qu'elle pourra se mettr en niouvement dans quelques jours.
On presse avec beaucoup d'activité les armemens contre les Wéchabites
mais ou appréhende que cette expédition n'éprouve beaucoup d'obstacled'aumnt
plus que le bruit court que le shérif de Ia Mecque, qui se trouve maintenant a
Gedda, dans la crainte de perdre se» états, a l'emention d'abandötmer le parti
des Turcs et de se jeter du cóté des Wéchabites. En conséquence, Mehe
med-Ali-pacha a envoyé un de ses officiers X Gedda, pour engager le shérif
X rompre ses liaisons avec les Wéchabites."
D A N E M A R C.
COPENHAGUE le 17 Juin. Les capitaines de piufieurs navires venant du
Nordracontent avoir vumardi et tjiecredi éerniersX l'ancre pfès de Wingoe
un vaisseaud'admiralsept autres vaisseaux de ligne, avec plusieurs frégates bricks
et d'autres petits bXcimensarmés, lis ont aussi rencontré dans les eaux de Kullen
deux vaisseaux de ligne et un petit cutter.
Un autre capitaine, venant de Flensbourg, a vule 13. de cc mois sons
l'lle de Langeland, un convoi de 250 voiles, escorté par deux vaisseaux de
ligne et plusieurs frégattes&c. qui cinglaienc vers le sud. Encore un autre
convol de 80 voiles, avec un vaisseau de ligne, une frégate et crois cotters, a
été vu Ie niême jour X l'aiscreentre Gulstaf et Rodbye. De même un capitaine
suédois, arrivé de Westervvick, assure avoir vu, Je 14 de cernois, daus les eaux
de Bornbolmune escadre ennetnie composée de sept vaisseaux de ligne et de
plusieurs autre batimens-'i'rinés.
Le convoi ennemi venant de 1* Baltiqueet qni se trouve X l'ancre dans le
Belt, est fort de po voiles, parmi lesquei# il y a trois vaisseaux de ligne,
quatre frégates et trois bricks.
R
K
E.
STUTTGARD le 29 Juin II passé fréqueromenc par notre Ville des Cou
riers qui vont de Paris a Vienne et de Vienne a ParisIa correspondance
entre les deux cours esc trés active.
LONDRES le 15 Juin. Nous avons eu bier ure entrevue, avec un gent
leman qui a quitté Cadix ie 30 mai, £e gentlemj annonce que las nou-
ONSTANTINQPEL den 12 meiZie hier wijdloopiger berigten, dan die,
welke men tot nog toe, wegens den moord der beijs en mamelukken in E-
gijpte gehad heeft
Mehemed-Alij-pachagouverneur van Egilpte, kwam, na te Alexandrie en
te Suez zijne fchikkiogen voor eene expeditie tegen de Wachabiteo te hebben ge
maakt op zondag den 24 febr-uarijte Kairo terug. De troupendie be-
ilemd warenom tegen de Wechabiten op te trekken en door zijnen eigen zoon
gekotnmandeerd werden, bekwamen bevel, zich tegen den 1 maart marschvaardig
te houden, en voorde flad te kamperen. Alle regerings-perfonen en korpfen troe
pen werden, ten einde met meer (katfie den zoon des gouverneurs te geleidenop
het flot ontboden, en begaven zich op het beftetnde uur daar heen. Saleb-aga,
opperhoofd der Arnauten had het beiluur over deze plegcigbeid. Kij deed eersc
de delis optrekken, zijnde eene foorc van Ifg'te ruiterij, die hij in perfoon volgde-?
na hem kwamen alle de beijs. Een korps Artmiten, zijnde infanterie, floot den
m ;rsch. Als men van het kasteel komtmoet men eene smalle en vrij lange ftraac
doorgaan. Naauwlijks waren de delis uit dezelve, of de deuren van het flot wer
den gefloten, Safcb-aga keerde zich teg«i de beijsen deed een hevig vuur op
dezelve makenhetzelfde gefchiedde van den kant der troepen, die hen volgden.
De beijs, en de mamelukken, aldaar verrascht en overrompeld, konden geen te
genweer doen, en werden bijna allen verboord. Het klein aantal van hen, die
over blevenhoopten zich te reddendoor zich op genade en ongenade over ta
geven; maar zij werden insgelijks uitgefchud en in de pan geh«kt, zoodanig, dac
van allen, die zich in het kasteel bevonden hebben en welker getal men op 50»
begrooter geen eenige ontfnapt is.
„Het eerfie bedrijf van dit treurfpe! geëindigd zijndehebben verfchillende korp-'
feu troepen bevel ontvangen, zich in de ftad te begaven, otn aldaar de genen op
te zoekendie zich niet op het kasteel hadden vervoegdhen te dooden en detf»
zeiver ho;zen te plunderen: het geen op flaanden voet ten uitvoer gebragt werd.
De plundering en moord duurden tot den volgenden dagen het is niec waarfchijn-
lijkdgt een eenige beij is kunnen ontfnappenaangezien de voor de poorten ge~
pïaatfte wachten bevel hadden, er geene te laten doorgaan. Sommigen dergenen',
welke in de hun coebehoorende dorpen warenzijn verflrooid geraaktdoch het
zelfde lot wacht hen, dewijl daags van dat bloedig tooneél, men van Kairo, aatr
aile de bevelhebbers op het land, Ijasc gezonden had hen op dezelfde wijze ta
behandelen, Verfcheiden mamelukken hadden gehoopt in veiligheid te zijnwar
neer zij bij de voornaamfle aanhangers van den gouverneur de wijk namendoe-
zjj werden naar de citadel gevoerd en op flaanden voet onthoofd.
De door de troepen gedurende die twee dagen behaalde buit is onberekenbaar-
Het gansch gedacht van Elfi-beij is bezweken. Schanhin-beij werd een dereerfteit
gedood. Marsuk-beijbenevens de zoon van Brahim-beij-den-grooten werdei*
gedooddeze was door zijn vader als gijzelaar naar ICairo opgezonden geweest.
„Het geheel getal der omgebragte beijs wordt op vijf-en-twintig begroot, al
len jonge lieden en vol dapperheid.
De navorfching der beijs benevens de plundering hunner huizen duurden ver-'
fcheide dagen. Men vond er nog eenigen deels te Kairo, deels op het land zij
werden allen onthalst. Zekere Achmed-beij-Elfi en de fchatmeester van Schabin»
beij, die zich met verfcheiden mamelukken op hunne landverblijven bevonden^
waren van deze gebeurtenis onderrigc geworden, alvorens her bevel van den gou
verneur bij de kommandanten der provintien was aangekomen; zij hebben naar Op*
per-Egijpte de wijk genomen, en alle de mamelukken, die zich op hunnen weg;
i oevondenen wier getal eenige honderden mag beloopeu hebben, met hen me-'
uevoerd.
Mehemed-Ali-pacha bevindt zich, fints den 13 maart, te Giza, ten einde»
den marsch zijner ruiterij tegen de beijs in Opper-Egijpte te verhaasten. Men
denktdat dezelve zich binnen eenige dagen in beweging zai kunnen fteiten.
De toerustingen tegen de Wechabiten worden met grooten jjver voortgezet
doch men vreest, dat deze onderneming vele hinderpalen ondervinde, te meer,
dewijl het gerucht looptdac de sherif van Mekka die zich thans te Gedda be
vindtuit vrees van zijne finten te verliezen", het voornemen heeft, de partij der
Turken te verlaten, cn zich aan den kant der Wechabiten te ftellen. Dienvolgen»
heeft Mehemed-Ali-pacha een zijner officieren naar Gedda gezonden om den she
rif over te halenzijne banden met de Wechabiten te verbreken."
KOPPENHAGEN den 17 Juny. De Kapiteins van verfcheiJene uit het Noor
den komende fchepen melden, 11. Dingsdag en Woensdag bij Wingoe een admi-
raalfchip, zeven andere liniefchepen en verfcbeftlene fregatten, brikken en andere
kleine vaartuigen voor anker gezien te hebben. Zij hebben ook in de wateren
van Kullen twee liniefchepen en een kleine Kotter ontmoet.
Een ander Kapitein van Flensburg komende, heeft den 13. dezer onder bet eL
land van Langeland een convooij van 230 zeilen gezien dat door twee liniefchep®
en verfebeidene fregatten &c. geëskorteerd wi;rd en naar het zuiden koers hield.
Men heeft ook dien zelfden dag een ander convooij van 80 Zeilen mee een linie-
fchip een fregat en 3 Kotters tusfehen Gulflnf en Rodbije voor anker zien leg
gen. Ook wordt er door een Zweedfche Kapitein van Weste,-wielt gekomen
verzekert, dat hij den 14. dezer in de wateren van Bornholm een vijandiijk eska
der, uitzeven liniefchepen en verfebeidene anderej gewapende vaartuigen be-
flaande gezien heeft.
Met Vijandiijk convooij uit de Oostzee kom-nde en in de Belt t'ian- ten anker
liggende, beftaac uit 90 zeilen, waaronder drie liniafchepen vier fregatten en
drie brikken.
W U R T E N B U R G.
STUTGARD den 19 Juny. Er trekken geflidig Kouriers door deze Stad die
van Parijs naar Weenen en van Weenen naar Parijs gaan. De Kou.ier Wis fel
1 tusfehen die beide hoven is thans zeer druk.
E N G E L A N D.
LONDON den 15 Juny. Wij hebben gisteren met een Heer gelVoken die
den 30 Meij van Cadix vertrolskeB was. Deee Heet heelt ons geze ,d dac de
