V
*c
LA HOLLANDE PLEURE
SES 2.000 MORTS
«Je maintiendrai
FRANCE LEUR VIENT EN AIDE
WWWiX**
r t -
w x Ui 1
v!/ ie
"Rn—
EN DÉPIT DE SES MALHEURS
LA HOLLANDE FIDÉLE A
LA DEVISE DE SES PRINCES
n l-w
i L/Éi'limmPA
m&tfiWr i
En des centaines de villages, ce douloureux spectacle sym- times du sinistre, ont été réunis, dans leur cercueil, sous Ie
bolise la gravité et l'horreur de la catastrophe, lei, c'est la préau de l'école. Protestants et catholiques, unis par Ie
bourgade d'Halsteren, face a l'ile de Tholen, qui pleure ses malheur, formulent une seule prière et célèbrent les obsè-
morts. Elle compte 7.000 habitants et 18 d'entre eux, vie- ques en commun sans difference de rite religieux.
1,
A Paris, les collectes pour les slnistrés se mul- pour recueillir et acheminer vers les gare*
tiplient. L'esprit de solidarlté a été tel qü'il Ia multitude des dons recueillls. Et la memo
a fallu faire appel aux autobus de la R.A.T.P. générosité anime tout le reste de la France.
B»9»9W«SfiS9SSS8ISS!!SiS^^
f RADAR 15 FEVRIER 1953
Dès qu'un danger la menace, l'indomptable Hollande retrouve tout le cou
rage qui lui fit tenir tête au duo d'Albe, h Louis XIV et a Hitler. Les
cataclvsmcs de la nature ne font pas davantage plier les héroïques enfants
de cette terre amphibie. Leur dernière épreuve a révélé one fois de plus
leur étonnante force de caractèrc. Tous unis contre l'adversité 11 faut
du sable, d'innombrables sacs de sable pour cdifier un rempart contre
l'invaslon marine. Les sablières sont de venues aussitöt les chantiers de la
sauvegarde nationale. Les soldats se sont faits terrassiers. Au Parlement,
les députés suivent l'exposé du plan de bataille dressé contre le sinistre.
C'est M. Willem Drees, chef du Gouvernement, qui parle. Ses collègues.
unanimes, se donnent avee lui pour unique mot d'ordre la devise de la
Maison régnante Je maiutiendrai héritée de Guillaume d'Orange.
7
