...une corrida
J aimast
Gillette Bleue
MARIVAUX INSPIRE LE
MAQUILLAGE PRINTEMPS
MATHILDE CASADESUS
Marie EX-POUPARD
A L'HOMME BIEN RASÊ ON RECONNAIT GILLETTE
MODELES DE
CANAPES-LITS
E RJOJV
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SANS LEGENDE
LA PUBLICITÉ "RADAR"
est une régie
IVUIT et JOUR
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20, Avenue F.-D. Roosevelt PARIS (8>) - BAL 77-60
PASSE LA REVUE DES TROMPES
La comédie inusic.ile Que d'eau Que d'eau coule de
source. Rien d'étonnant done si Mathildc Casadesus y passe
une désopilante revue de trompes. Les inondatlons de 1910
fournissent les prétextes d'une mise t< en Seine de haute
fantaisie oü éroluent de curieux et archaïques personnagos.
Ji .'n Marsan prête sa plume. Georges Van Parys sa musique
BOURVIL.
COURONNE LE ROI
DE LA PUBLICITÉ
Bourvil felicile gaiement le Boi
de 13 Publicity F.dgnr Derouel.
J'ai un rasoir Gillette et un paquet de
Gillette Bleue qui ne quittent pas mon
sac, nous a dit M. Michel R. de Grenoble,
campeur convaincu. Je me rase tous les
jours même en camping,
e'est si vite fait avec
Gillette I Et puis, bien rasé,
j'ai I'impression de mieux
respirer
LAME GILLETTE BLEUE 75 Frs les cinq I 5 O Frs les dix
(Taxe locale non comprise)
16, RUE FABRE D'EGLANTINE, PARIS XII' (ITNATION)
BLEU
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PARIS (10")
o'êUdammt
CERTITUDE DE PERFECTION
100 ANS DE SPECIALISATION DANS L'ÉCRITURE
CONFiE A RADAR"
lit. Irs yeux einhues d'emotion,
clle évoque cctte dure semaine
d'Assises, qui lui i'ut un enfer.
.T'avais l'impression d'une
corrida. Comme unc vache lan-
daive liichée dans l'arène. il me
fallait l'aire front de tnus ro
les les handerillcs pleuvaient.
Pnurlant on ne m'a pas porle
lVsfecnde 1'avocat general 11'a
réclamé aucune peine contre
moi.
Ouelques jours auparavant,
clle était en rcllule.
Dans eette petite prison de
Guéret elle eonnut. malailc.
fiêvreuse. des hcures doulourcu-
ses.
File lut Voltaire. Dans ime
edition de 188? égarée enlre Ie>
collections de magazines fémi-
nins d'avant guerre, qui eons!i-
tuenl Ia liihlintlièqut' des déte-
nues. File le lut en prenant des
notes. Celles-ei inquictcrent
fort, d'ailleurs. le geólier qui
présida a sa levéc d'éerou
Voltaire Voltaire fit-
il en exuminant les feuillets.
Mais e'est un livrc prohibé
Marie Gioux, pourtant, con-
serva ses notes.
Et $a n'est
pas fini
File eonnut cgalcnient a la
maison d'arrêt une amie Ma
ria. une petite bohémienne de
14 ans, incarcérée pour qüelquc
larcin aux heurcs de prome
nade des mtneures, l'amie de
M. Brin la voyait a travers les
barreaux de sa cellule danser
d.ms la cour en chantant le
ir Boléro
Mais aujourd'liui Marie Gioux
préfère se détourner du passé
et porter plus loin ses regards.
Maitre Floriot. qui vient de la
d-fendre avee I'esprit incisif et
la erve qu'on lui connait, a.
dcia dans ses dossiers plusieurs
motifs séricux pour faire cas-
ser te verdict nègre-blanc de
Guerct. Les pourvois sont si-
gnés.
Dans sopt ou huil mois. Marie
Gioux saura si elle doit a nou
veau passer devant les jurés
d un tribunal d'Assiscs. Eilc ne
le redoute- pas. File espcre bien
que les nouveaux débals acliè-
veront de prouver que le testa -
ment de son viell oncle, s'il
est sans valeur légale, n'est du
moius pas un faux réalisc par
ses soins.
Mê.mc au cas oü Ie .jugemen!
de la scmninc dernière ne se
rail point re.mis eu question,
Marie ex-Poupard devra soutc-
nir contre sa familie une horné-
rique série de procés eivils.
Car elle a. en 83 ventes. réa-
lisé tont l'héritnge eontesté.
Les 20 millions qu'ils reprc-
sentent et que se dispute e.ctte
lamillc déeliiré sont encore
loin d'etre partngés.
I.a so'ur cadette de MaHe ex-
Poupard, eette folie haronnc de
la Pome'iêre dent les chapeaux
caseadeUrs et les éeliits de rire
out fait les belles hcures du
procés de Guéret, en parlait a
son ais'e lorsque s'est déelenehée
('affaire
A combien allons-nous de
clarer que nous cvaluons l'hé-
ritage lui demanda alors un
des siens.
Disons 100 millions rë-
pondit la charmante aris.ucrate,
cela fera mieux et m'aillera a
maricr mes fillcs
DFPC1S cinq jours qu'ils ont
regagné 1c grand apparte
ment tranquille et cliaud,
aux bales ouvrant sur le pare
Montsouris. oü ils ont 20 ans
durant connu le bonheur des
eternels amoureux. Mme Marie
Gioux (e\-Poupard) et M. Pier
re Brin s'efforcent de retrouver
la paix.
...I.orsqu'on Ia voit calme er
distinguée. aller et venir dans
Ie salon, bavarder, sourire a
son vieux compagnon, on a pei
ne a imaginer que eette même
femme, 1111e semaine plus tot.
ét lit aux Assises de Guéret l'hé-
roïne du procés mondain le
plus rctentissant de ces derniè-
res amices que quclqucs jours
auparavant elle était en prison,
sous l'inculpation de falsifica
tion de testament que depuis
plus d'un an elle a lutté, qu'elle
s'est battue dans un invraisem-
blable maquis de procedure,
aux prises ee qui est le plus
désolant avec ses propres
frères et socurs.
Le prot-ès terminé par Ie
singulier verdict que Ton sait
deux ans de prison et 100.000
francs d'amendc. avec sursis
l'on pourrait croire l'affaire
Paiipard Close. Ce serait mal
connaitrc eette femme au visage
fin et doux, mais pleinc d'ar-
deur et de combativité.
J'aurais aimc êtrê boxcur
'ssure-t-elle en souriant. J'aime
tcs eoups directs droits et forts.
Ft je n'ai pas fini de tutter
Ce serait mal connaitre aussi
M. Pierre Brin.
Cet hommc fut Ie troisième
magstrat de France. Premier
président de Ia Cour des comp-
tes il eut le courage de dénon-
cer publiquement et sans
servir ricn d'autre que sa
conscience certains gaspilla-
ges drs deniers publics. Envers
et contre tout il eSl demcuré
fidéle a lui-mêniip et a son
coeur. II veut aujourd'liui aller
jusqu'au bout.
Maintenant qu'il a atteint
1'age de la retraite, et qu'il n'a
pas de fonction publique. il ne
d'une cérémonie offieielle
l'Elysée a 1'actuelle reine d'An-
g'e'erre.
On a prétendu que l'ancien
premier président avait usé de
son influence pour servir les
intéréts dc sa compagne. La vé-
rité parail tout opposce. En se
vantant inaladroitement de l'af-
fection qui la li it au vieux ma
gistral Marie Gioux a soulevé
maintes suspicions dont id
le, célèbre, ilu ,jugc Brette
au lieu de s'attirer les sympa
thies.
Ces', en 1931 que M. Brin
conmit cellé qui alia it devenir
l'uniquc amour dc sa vie. Marie
Poupard était alors une jeune
fe.mme extrcniément jolie, aux
traits d'une adm'rablc régiila-
rité. I/csprit aigu. la répartïe
vive. la vnix doucc se gonl'lanl
u 011'a trembler dans l'émn'ion
intelligente. belle, luc'dc, vivant
déja a dc.mi svparée de sou ma-
ri - vicil ami d'enfance épouse
par amitié plus cue par amour
elle séduisït sur-Ie-champ Ie
maglstrat célibalatrc.
Pour le meilleur...
et pour le pire
Lecoup de foudre fut réci
proque.
Lorsqu'il prirent congé de
l'amie commune, une cousinc de
M. Brin. cliez laouelie le ha-
s rd les avait fait se rcncontrer.
tous deux vcnaient de vivrc le
premier chapitre d'une emeu-
vante histoire d'amour.
Celie-ci devait leur apporter
bien des joies, mais leur oiuV.er
aussi bien des peines.
Vingl années d'uniou pour le
nieiileur et pour le pire.
Nous avons eu assez du
'i meilleur dit aujourd'liui M.
Pierre Brin avec un affeetucux
regard a son amir, pour que le
it pirc que nous vivons depuis
un an ne nous paraisse pas un
prix trop ehcr a ce bonheur.
Energiqucmcnt opti.miste. cel
lo qui (luis quelqucs mois va
d.venir son cpouse devant la
loi, surcnchcrit
I,es man va is jours sont
passes, ,je le sens. Nous en avons
encore lieaueoup de bons a vi
vrc ensemble.
SAVIGNAC RECOIT L'OSCAR
Les publicitaires francais attribuent leur Oscar au desslna-
teur Savignac, auteur des afiiches pour la pointe Bir. De
gauche a droite M. Bieh. industriel, fabricant de la pointe.
Savignac, Guichenne. publicitaire, et Vos, président du jury.
1
M-Fernand Gregh
est admis. aprês 36
ans d'atlente, a sie
ger enfin sous la
Coupolc.
O11 dit que son
concierge a pose
eet écriteau dans le
couloir de I'immeu-
ble On est
prié de s'essuyer
l'épée
Gros scandalc
M. André Monteil
a signalé que, sur
un, marché de 154
mill-oils passé pour
I'a chn|. dc 43.000
culottes dc gendar
mes, los adjudica-
taires avaicnt rea
lise un bénéfice de
87 millions.
Et alors
II est assez natu
rel, sonune toute.
que la manipula
tion ile 13.000 culot
tes provoque un
RADAR 15 FEVRIER 1953
elierche plus a se réfugier der
rière un mur de discretion. Sa
vie privée, jetée en pature aux
échos malveillants. il 1'expose
a present au grand jour.
Si l'affaire Poupard est ter-
mince. puisoue par la grace du
divorce il n'y a plus tie Marie
IVupard, Kaffaire M iric Gioux
commence clle promet d'etre
surprenantc
L'on m'a eondamné paree
que l'on devait me condamner,
dil aujourd'liui Marie ex-I'ou-
pard. A travers moi l'on visajt
celui qui est 111011 compagnon
depuis viligt ans.
II est vrai que le rapport ex-
plosif que Pierre Brin publ a en
1931, lui a acquis des liaines
solides... ct durables et que
ses tmictions ilc Président d'un
comité d'epuration de la fonc
tion publique lui ont valu de
virulentes inimitiès.
Enfin les milieux de l'Elysée
n'ont jamais pardonné au pre
mier président d'avotr présenté
Marie Gioux (alois Poupard)
comme sa I'einme lofs de re
ceptions officicll's.
Mais comment, alors, s'ex-
dame M. Brin. vouIait-011 que
.ic la présenté Cei'tes j'ai com-
mis unc erreur en I'lmenaiil
avec moi. Ccpcndant je n'al-
lais pas la faire annnncer sous
Ic 110111 dc son mnri légal
O'nurait étf pour Ic moius dis
cour ois a l'égard du notaire dc
Rambou'Pct dont elle vivait sé-
parcc depuis 1931
Ainsi ecl'e qui. !a semaine
passée, a été tra'inée aux Assises
pour êtrc jugëe coninie faussai-
rc, fut-clle presentee au cours
Le visagiste Jean d'Estrces rcnouvelle les traits
de nos compagnes. II a déja dressé Ie plan de
son maquillage Printemps a la Marivaux
Précis et détaillé comme un ordre de bataille.
e'est l'amc du combat, pour ta beauté intégrale.
Et voici Ie dispositif. 1. Teint clair ivoire. nans
rouge a joues, pour le jour. 2. Sourciis courts
et épais au crayon gris. 3. Paupières ombrées
de gris clair liquide, au pinccau. 4. Rouge
joues, framboise clair. 5. Bouche traitresse
pour les brunes. 6. Bouche aimante pour
les blondes. Le mannequin Antoinette, gracieux
cobaye de cette expérience réussie. est ciffé
a l'Epi dc Blé par Henri Pourrières.
certain mouvement
de fonds.
Cinqunntc kilos
d'or ont été saisls
par les douaniers a
Saigon.
Magot. magot res-
te au village.
Finie. la baisse.
Trignol m'a dit
Je crois qu'on
l'a dans l'bausse
nistoirc japo-
naise.
De Hotu, a la
cbasse, ne tuait ja
mais ricn. Non par
maladrcsse, mais
par conviction il
était végétarien.
Pourtant, un jour
qu'il avait tremblé,
il tua un licvrc.
De déscspoir. il
se fit hara-kirl le
soir inême.
C'était un jour
d'ouvertun;.
A New-York, M.
Douglas Brown ne
peul plus ouvrir la
bouche qua nd il
rentrc chez lui.
Car M. Brown,
dégustaleur dans
unc grande firme,
maelie du chewing-
gum buit hcures
par jour.
On dira ce qu'on
voudra, ce sont des
metiers a la gom-
rae.
Boulevard dc la
Madel e i n e. une
femme qui avait
traité les agents
de tous les Horns
ct des plus ordu-
riers - a été en-
voyce au dépot.
II s'agit d'une
rcspcctueuse.